vendredi 26 janvier 2024

 Ciò che mi affascina, sono queste persone, questi volti, legati e ancorati a questa terra vulcanica. La Sicilia è una terra tellurica e cosmica la cui forza e violenza si riflettono sul carattere degli isolani.

Un omaggio della gente per questa terra.










Projet en cours de réalisation


 

GRASSISSIMO 

Peuple à Douarnenez




 

À la folie,



Grassissimo, composition de mon vécu de 15 ans d’une extraordinaire folie populaire, raconte des instants hors du temps. Présence d’une intensité mystique, à travers des rencontres et des lieux qui ont inopinément secoué ma conscience. 

Enracinée dans la vie des Douarnenistes, la fête du carnaval est marquée du sceau des «Gras»: Une vague de folie inventive et débordante de joie jusqu’à ce que l’on rie aux larmes. Tout est Gras, de la bouffe à l’ivresse, en passant par la perversion expressive, le sexe, la sexualité sensuelle… Tous les individus, issus du fruit de leur propre imagination, sont acteurs, parcourant les rues et les ruelles, provoquant une mutation sociale, rendant Douarn Galactique!


Maurizio Leonardi







" Au fin fond du Finistère, dans une petite ville appelée Douarnenez, en français «la terre de l’île», Maurizio Leonardi, photographe napolitain a su restituer à merveille, les temps forts du carnaval de Douarnenez.


Ici, où le climat pluvieux donne bon teint à ses habitants nommés les Penn Sardin, les «têtes de sardine», le sens de la fête est inné, particulièrement en février où le carnaval appelé «Les Gras» 

serpente dans la ville durant cinq jours de folie.

On retrouve les traces de cette fête dès 1835; le carnaval c’est alors le défoulement collectif des marins qui ont un métier 

difficile, dangereux et peu lucratif: «On se libérait des coups de tabac, des privations... On chantait, on buvait, on se moquait de tout, même des bourgeois... Bientôt on serait en mer et il fallait s’amuser comme des fous». "


Extrait du texte d'introduction de Patrice Goyat pour le livre "Grassissimo. Peuple à Douarnenez" 









" Cet éclectisme joyeux et insolent, beau ou vulgaire, parfois glauque et triste, Maurizio Leonardi l’a  figé sur ses photos en mouvement. Avec justesse, il a senti l’esprit des Gras comme peut le faire un homme qui vient d’un port de fond de baie, d’une ville laborieuse… il a saisi non pas un carnaval de beauté mais un festival de rire avec les instants magiques des nuits d’ivresse et d’allégresse. "


Extrait du texte d'introduction de Françoise Pencalet pour le livre "Grassissimo. Peuple à Douarnenez"  


mercredi 17 janvier 2024





Originaire de Naples, Maurizio Leonardi a appris puis approfondi les techniques de la photographie argentique en autodidacte.

Il s’intéresse principalement aux marges, à celles et ceux qui les vivent. Au fil de ses pérégrinations, il tire les portraits d’une communauté autonome de Beuzec-Cap-Caval (Naturellement Vivre, 2011), des habitant·e·s d’un lieu de vie squatté dans le Finistère (Arrière-plan, les Roches Blanches, 2018, en collaboration avec la photographe Fanny Penin), des Gens du voyage, Manouches et Gitans qui sillonnent le territoire breton (Zingari a Vreizh, en collaboration avec Solen Guillot en 2013). En 2016, c’est aux personnes intersexes qu’il consacre la série de portraits Sono Io, sur l’identité de genre.

Certains travaux se déploient sur le long cours : Pendant douze ans, il photographie Naples, ville dont il ne cesse de se rapprocher puis de s’éloigner après qu’il se soit installé en Bretagne en 2002. En découle l’exposition Napoletani di Partenope, présentée au Port-Musée de Douarnenez en 2018. Pour Grassissimo Peuple à Douarnenez , il faudra près de quinze ans de collecte avant de finaliser l’ouvrage.

De 2020 à 2023 plus de 45 mille km parcourus avec son camion, l'emmenant à la découverte de la grande île européenne, la Sicile. Cela devient son quatrième livre          (Unni VA ?).

De nombreux lieux et manifestations ont exposé le travail de Maurizio Leonardi, parmi lesquels le Festival de cinéma de Douarnenez, le Festival Ami Rom de Teramo (Italie), le Cri suspendu (Douarnenez), le Festival des libertés et droits de l’homme de Quimper, la Maison de la fontaine (Brest), le festival Welcome in Tziganie (Gers), le Palais des arts de Naples (PAN), l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, etc. L’hôpital de Douarnenez lui passe commande d’une résidence/création en 2014, sur les mains, intitulée À deux mains vers demain. Entre autres distinctions, il reçoit le deuxième prix national de l’Institut Italien des Études Philosophiques Palazzo Serra di Cassano (2003). Il est primé lors du Trieste Photo Days de 2021 pour participer à l’exposition collective et à la publication de Real People a Tribute To Bruce Gilden (photgraphe new-yorkais de l’agence Magnum).
Grassissimo est son troisième livre.